Qualités de forme :
Remarques ironiques et disparates pour une requalification
Jean-Maurice Monnoyer (8 novembre 2023)
On appelle « qualité de forme », la qualité d’une forme rapportée à un complexe donné, ou attribuée à un complexe donné — car elle n’est pas prédiquée de ce complexe et n’est pas attribuable à tous les complexes (P. Simons, Parts, ch. IX). La Gestaltqualität — pour lui donner son pedigree germanique — n’a rien d’une variation décorative. Si une interprétation esthétique a été prédominante, elle aura été le plus souvent le fruit d’un malentendu et résulte d’une surinterprétation élégante et diffuse, parfois même « thérapeutique » dans quelques cénacles qui s’en réclament autour de la région des Grands Lacs américains.
Une définition plus générale et à la fois plus précise permet de l’expliquer. De façon très générale, il serait possible de supposer que les qualités de forme sont aussi et d’abord, en dehors de tout système de coordonnées restreint, ce qui caractérise une application symplectique : celle qui est propre, dans son concept même, à la géométrie d’Hermann Weyl et au calcul vectoriel qui la supporte de la façon dont on en parle dans la théorie des groupes. Weyl a inventé le terme symplectique pour rendre compte de la relative conformation autonome d’un complexe de vecteurs (comme le passage d’un rectangle à un trapèze, pour faire très simple), demeurant identique dans la variété de ses transformations. Il ne parle pas à son époque, et à ce titre, d’un difféomorphisme où une variété est projetée dans une autre, par une bijection différenciable réciproque entre deux ensembles ouverts. Il faut peut-être préciser en quoi cette « simplexité » du complexe est intéressante, hors de l’assignation de valeurs à des points. Cette forme qualifiée ou « conformée » comme disent encore aujourd’hui les topologues — qui va de la perception humaine normale aux morphismes les mieux définis dans la nature en dehors de toute perception —, n’appartient pas au domaine ordinaire de la « morphologie » classique qui s’emploie à classer des formes vivantes ou inanimées. En ce sens apparemment abstrait mais tout réel, et pour prendre un exemple rigoureusement indirect qui s’en déduit, ce serait celui des turbulences créées par le propulseur d’un avion, sous les ailes et dessus les ailes, ou celui d’autres entités communes à l’hydrodynamique n’appartenant pas directement à la physique des champs (J-M. Souriau, ONERA, 1964). La portance de l’aéronef se définit à partir d’un type de forme « qualifiée » selon des gradients de vitesse et de pression dans le milieu atmosphérique à proportion de la poussée des moteurs. Elle ne peut s’expliquer autrement que par un tourbillon des molécules d’air qui s’enfuient et se reforment sous une forme contrainte garantissant la poussée vers le haut de l’aéronef. Les qualités de forme de ce type ne sont pas des entités abstractives et ne relèvent pas d’une assomption mathématique extérieure à ce complexe qui serait décrite ex nihilo. Mais je fais là une digression saugrenue (les domaines ne sont pas les mêmes : Weyl était préoccupé par des applications à la physique quantique, alors que dans la dernière partie de sa vie, J.-M. Souriau s’intéressait plutôt à la « grammaire de la nature » (tapuscrit 2003) et donc aussi à la forme des galets, à celle des insectes ou à quantité de formes qualifiées, notamment dans la famille des fullerènes construites en hexagones et en pentagones. On ne cite en général que cette fameuse « footbalène » qui caractérise la structure du ballon rond par ses coutures en hexagones. Son objet réel était ce qui appelait le « groupe de Poincaré » survenant dans un programme relativiste pour organiser les turbulences quantiques. Dans ce dernier cas, la Gestalt n’est pas purement phénoménale, mais elle n’est pas non plus purement géométrique.
S’il y a des « qualités de forme » au sens de la perception que nous en avons, elles ne peuvent tout à fait ignorer ce genre de réalité. Dans les deux cas (dans son acception ontologique et mathématique), il s’agit d’une qualité déterminée de cette forme, et non d’une propriété possédée ou obtenue par un état de choses qui lui serait préalable pour en épouser ensuite la conformité. Sous ce rapport, la confusion des qualités de forme et des propriétés formelles ou différentielles est courante, mais trompeuse. Il faut remonter à Guillaume d’Ockham pour trouver une définition correcte de ce qu’est une « qualité » en philosophie, ce dont je ne peux rendre compte ici : pour Ockham, elle rend compte des universaux en termes d’intentions qui ne sont pas phénoménologiques. Leibniz a repris la même appréciation pour désigner la blancheur des eaux de cascade, sorte de crise de la qualité chromatique. – Les propriétés formelles sont bien modélisées, cela va sans dire, par le calcul vectoriel à très grande échelle par ex., ou encore elles sont identifiées par le développement extensionnel de la syntaxe où des fonctions sont reconnues par leur relation à des quantités nombrées. Mais pour ce qui est des qualités elles-mêmes, que ce soient celles des nombres justement (on pense aux nombres triangulaires de Pascal), des dots, des objets, des figures, des pixels, des lettres, des sons, des sensations, elles aussi peuvent être des éléments d’un semblable complexe « auto-conformé », comme les gradients de vitesse et d’accélération le sont pour le physicien quand il montre en quoi elles sont indispensables à la portance d’un avion. Il peut également y avoir des situations où elles sont – d’elles-mêmes – organisées qualitativement des données essentiellement quantifiables, si ce n’est des éléments vivants : ainsi les gènes qui se voient dotés de cette même qualité dans leur distribution réplicative et apériodique. Crick lui-même se réfère à Schrödinger qui parlait d’une « extraction d’ordre » spontanée pour qualifier cette configuration des gènes non soumis à une perte d’énergie et se conservant. Mais le point de départ, beaucoup plus simple pour appréhender cette configuration est qu’il ne s’agit pas d’une propriété supplémentaire la concernant, ajoutée à cet ensemble ou à ce complexe, ni réellement d’une propriété émergente (qui a un autre statut). Au niveau le plus fondamental une telle qualité de structure semble bien échapper à la réalité mathématique de la structure – on abandonnera par conséquent l’expression « qualité de structure », qui n’a pas de sens, dans ce qui suit – : il faut plutôt ranger, parmi ces qualités de forme dans son acception la moins douteuse, et pour donner un autre exemple concret, la forme du squelette humain (à cause du groupe des mouvements de rotation qui lui sont associés, partes extra partes de l’omoplate, du fémur, du métatarse du pied et de la main, etc. compte non tenu aussi des mouvements du globe oculaire qui obéissent à de semblables transformations, couplées avec les premières) : ce qui est le cas évidemment de tout animal ou encore au niveau réellement fondamental cette fois, celle de l’hélicité de la protéine ou d’une particule (en complément de sa chiralité).
J’abandonne pour l’instant les exemples d’une détermination scientifique incontestable des Gestalten.
Au sens le plus facile à saisir, le mot de « qualité de forme » a bien une origine anthropologique et toute perceptuelle, comme Max Planck le reprochait à Ernst Mach : il revient historiquement dans ses premiers emplois dans son Analyse des sensations et à propos des sensations de temps, donc au thème d’une mélodie qui les qualifient, qui fonctionne tel un invariant justifiant des possibles transpositions d’un thème, et ce à la faveur de la soustraction incomplète des sons partiels (les harmoniques). C’est dire la grande plasticité de cette expression employée pour cerner plus ou moins étroitement le type de complexité permettant de stabiliser son acception. L’extraction et l’abstraction d’une forme seraient, sous ce rapport, des relations entre elles asymétriques, mais la relation d’ordre reste déterminante. Si l’on a pu disputer d’une abstraction de la ressemblance (une dispute qui opposa Hans Cornelius et Theodor Lipps à Munich au début du siècle vingtième), ce n’est pas pour autant que les ressemblances dépendent d’un acte psychique qui les reconnaît. A cet égard, tout se ressemblerait dès qu’une structure en transpose une autre : je verrais un visage dans une mandoline de Picasso et un autoportrait dans le grand cheval blanc de Géricault.
Il faut ajouter que l’extension du terme de propriété, et celle du terme de qualité ne se superposent pas. Ce qui demeure, cette fois philosophiquement (et non plus physiquement) problématique. Si l’on parle de « qualité de forme », ce n’est peut-être qu’une spécification de cette question qui porte en réalité sur la généralité des propriétés quand elles sont caractérisées par des fonctions d’objet ; alors que – à l’inverse de cette idée courante –, les qualités de forme sont individuantes et ne peuvent pas être « complétées » par l’esprit ou le calcul. Il n’est pas exclu non plus que des configurations de qualités puissent produire des qualités de forme « d’ordre supérieur » (comme la molécule, la forme sonate, ou la formation typique d’un banc de poissons). Mais la première apparition du terme, au sens technique et non plus romantique, se trouve bien explicitement chez E. Mach, dans les expériences qu’il a faites à Trieste sur des torpilles, à Prague avec des armes de poing, pour calculer la vitesse de propagation du son, fixant en quelque sorte une onde matérielle et sa pénétration dans l’air ou dans l’eau, indépendamment de la nature du projectile : c’est-à-dire sous une forme (Gestalt) qualitativement combinée et constante, qui ne doit rien à une observation anthropologique. On peut distinguer des qualités de forme primitives et d’autres dérivées. Cependant, je prendrai ci-dessous le parti de défendre les premières dont on a tendance à penser qu’elles ne sont pas autre chose que de pures fictions ou des « exploits » du vocabulaire poétique.
Les propriétés sont définies, du moins habituellement, comme des propriétés d’objet ou sont dites d’un objet qui en est porteur. Or, les qualités de forme ne sont pas d’objet, elles sont définies seulement à partir de complexions relativement isolables et non pas forcément reconnaissables sur le mode d’une configuration arrêtée. Elles ne sont pas « en propre » des propriétés en extension ou dans un domaine virtuel assujetties à la réplication d’un algorithme. C’est plutôt l’élément dynamique qui est essentiel à la notion des qualités de forme ; les symétries peuvent servir à le comprendre, ainsi quand on fait tourner un cube sur les axes de ses arêtes. C’est bien que les qualités de forme pour nous ne sont pas référables ou même « référençables », au sens habituel. J’en donnerai quelques illustrations ci-dessous. Il ne serait donc pas correct de dire que l’Einsicht (la saisie d’une unité visuelle, perçue comme une entité subsistante, quelle qu’elle soit) – qu’on a malheureusement traduit par insight, selon le mot de Kölher, repris par Koffka (1934) —, corresponde à une identification préalable de son objet ou dépende d’une genidentité plus ou moins typique qui serait telle que peut l’être la persistance relative d’un objet continuant. En ce sens même, la Gestaltqualität, faut-il le rappeler, relève dès l’origine d’une dépendance non-causale à l’endroit des stimuli sensoriels ou autres éléments discrets qui paraissent être ses fondements objectifs. L’idée d’un contenu fondé chère à Meinong n’implique pas que les particularités sensorielles ou les individus perçus soient fusionnés artificiellement, mais tout au contraire que la « production » de la complexion commande à leur individuation, comme la tierce, la quarte, la quinte, mais aussi la mesure ou le glissando. Il est justement bien connu des théoriciens de la perception que l’erreur du stimulus corrobore l’effet d’illusion optique ou auditive dans de nombreux cas. Le point ressort nettement déjà des études de Benussi, de celles de Metelli, son successeur, puis de leur continuateur Paolo Bozzi, sur la base de l’inadéquation représentative que le jugement peut contester ou renverser (pour Bozzi, les Gestalten pourraient être assimilées à ces « objets d’ordre supérieur » de Meinong, dont l’existence n’est pas factuelle).
J’ai indiqué plus haut que la nature représentationnelle de la qualité de forme pouvait être discutée. Dans la littérature sur le sujet, dispersée et inégale, on a pris l’habitude de considérer que les qualités de forme sont synthétisées par l’esprit : elles ne seraient donc que des entités représentationnelles d’un genre décadent ou bien seraient platement iconiques. Il demeure toutefois que l’acte de saisie de ce « tout », s’il est indépendant de ce dernier, ne lui confère pas une unité toute faite ou statique qui serait artificielle : un tel acte n’est pas une condition suffisante de la perception de ce tout qu’on réduirait à une appréhension subjective (l’acte de colliger). L’acte de saisie est précisément neutralisé ou effacé par l’attention en descente (Jesse Prinz 2012, l’attention engendre l’expérience et n’en dépend pas). Pourtant, c’est justement cet aspect du problème que nous devons prendre au sérieux, puisque ce « tout » — s’il n’est pas aléatoire — est privé d’aucune information préexistante (il n’y a pas de préformation du complexe) dont il serait le produit, comme on l’a vu ci-dessus. La forme d’un champignon nucléaire, la structure phonématique d’un mot, l’étoile à 5 branches que l’on voit sur l’ovaire de la pomme avec ses pépins (quand on coupe une pomme en deux latéralement), permettent d’évidentialiser la diversité de ces qualités primitives qui ne résultent pas d’un processus intellectuel indépendant (ni d’une sorte de recollection), ainsi que l’avait indiqué Ehrenfels en son temps contre l’école néo-kantienne (1890) : une conception que reprendra Husserl cependant pour les renommer du joli nom de « qualités figurales ». Elle ne plaide pas en faveur d’une multiplication disparate d’aspects, comme si l’on voyait des formes projetées dans les nuages au lieu de turbulences rigoureusement conformées.
Par contraste là encore, on peut considérer que la forme apparente d’une voiture automobile (sa carrosserie) n’a que peu à voir, du moins directement, avec la signature gestaltique du véhicule roulant. Cette dernière est celle que l’ingénieur remarque sur l’écran : la forme de sa pénétration dans l’air dans une soufflerie propose bien plutôt, en effet, une qualité distincte du mobile qui l’a engendrée (sur le même modèle fondamental de l’analyse spectrale du son en rapport avec l’analyse harmonique). L’analyse spectrale du son ne nous dit rien, à son tour, de la capacité harmonique des glissements, sons paradoxaux et autres mélismes computérisés (J.-C. Risset, 2001). Cette remarque permet dès lors de mettre à part ce que la Gestalt n’est pas : un air de famille, la forme d’une ville, la structure d’un oignon, une ogive en architecture, ou même la reconstitution numérique d’un trou noir : ces exemples ne correspondent pas à des qualités de forme pertinentes au regard de cette dénomination. Cet ensemble analogique n’est aucunement de son ressort, du moins empiriquement. Toute structure n’est pas qualitativement conformée parce que numérisable, mais inversement les logiciels peuvent induire eux aussi des qualités de forme sui generis, aujourd’hui très largement banalisées dont l’œil n’a plus réellement conscience, ce qui est le cas mutadis mutandis des objets virtuels. Les expressions nominalisées que je viens de mentionner répondent du disparate apparent inscrit dans le registre indéfini de la métaphysique naïve : savoir comment les choses nous apparaissent et comment nous les faisons apparaître, ce qui est bien différent. Sur ce plan cependant, pour les départager, on peut indiquer que les Gestalten, quand elles sont « qualitativement réelles » — s’il était possible de parler d’un « réalisme » de ces qualités — sont enchâssées et non-isolables des éléments qu’elles soutiennent entre eux, ce qui les rend naturellement fort suspectes à beaucoup. Remarque : les robots et les capteurs n’enregistrent pas ces qualités gestaltiques, ils sont aveugles et sourds à leur égard et le constat en est quelque peu troublant.
En physique, la différence notable du train d’onde (indépendant de la fonction) est bien qu’il possède une qualité de forme reconnaissable, et, entre autres curiosités, beaucoup de ces propriétés du signal telles qu’on les étudie, définissent des seuils de propagation, de déperdition, d’absorption ou de collision que l’on peut considérer comme des qualités de forme déguisées ou des signatures appartenant à une phase temporelle ou spatiale : ce sont des états d’appariement possibles et évanescents qui ne sont pas orthochrones (dans un même temps divisible). Ainsi de même, pour la formation d’une goutte d’eau à partir de noyaux de molécules aériennes, dotés parfois de très fines particules de sel de potassium qui les empêchent de crever dans un intervalle donné. De même encore, pour élargir le cadre de ces remarques supplétives, quand une distorsion se produit, donnant une fracture parmi d’autres dégâts, elle engendre une qualité de forme autogène, qui ne « dépend » pas non plus de sa cause prochaine (comme l’a montré H. Petrovski, 1985, pour les accidents dus à la mauvaise construction des ponts aux USA) ; elle relève d’abord d’une erreur de design : ce qui nous ramène à la nature du complexe. Quand cette Gestalt négative apparaît, semblable à une « mauvaise » forme, c’est qu’un défaut préalable de la complexion est décelable dans la nature du bâti, mais non pas vraiment dans les matériaux eux-mêmes. Il y a bien dans ce sens une hiérarchie des qualités de formes supérieures ou une architecture des qualités auditives, des textures, des saveurs, des phrases, des migraines et autres fantasmagories neurologiques, etc.
Les propriétés formelles sont, par définition, indifférentes au contenu empirique qu’elles recrutent, tandis que les qualités de forme sont intéressées par leur implémentation concrète ou par le caractère catégorique de leur statut perceptuel, fonctionnel, ergonomique ou pratique.
L’exemple le plus palpable et aussi le plus communément galvaudé qu’on peut citer à cet endroit est publicitaire : c’est celui des qualités de forme graphiques. Le logo de la Chase Manhattan Bank (Chermayeff & Geismar, 1961) propose par ex. une qualité gestaltique qui ne dépend pas directement de la réalité « imprimée » de ses quatre trapèzes rectangulaires séparés par des lignes blanches, mais elle fait apparaître une inclusion : un carré blanc présent dans un octogone. On pourrait se passer de cette illustration, mais elle demeure pertinente sur le plan technique pour les affichistes, les infographes et les opérateurs de l’image numérique. Kanizsa a parlé à ce sujet d’une « complétion » gestaltique, disputant le point, mais il procède en complétant des « absences » puisqu’ici la forme est évidée bien que demeurant en effet une partie propre de la disposition géométrique qu’on voit illustrée par l’impression et dépendante d’elle (A. Varzi, 2023). Il s’agit là d’une dépendance formelle pour l’ontologie perceptive. De cette ontologie formelle perceptive est issue l’école dite de la production des qualités de forme, à partir d’une dissociation forme/ fond dans la seule dimension du plan euclidien. Sous ce rapport – et parce qu’elles ne sont ni eidétiques, ni prototypiques –, les qualités de forme qu’on peut révéler dans des cas semblables sinon comparables dans leur disposition sont généralement apparentées en raison du genre de multiplicité qu’elles engendrent, avec la structure de nombreux isomères notamment en chimie (c’est leur forme classique aujourd’hui). Reste que la question de savoir en quoi les Gestalten sont des entités de bon droit, et non pas des Ersatz de la fonction est encore à l’ordre du jour. La conclusion qui s’impose est qu’une théorie des qualités reste à construire en parallèle des apports de la science.